Voyage Iran #Téhéran bis – Publié le 30 octobre 2013

Teheran – 15h30
« NO PHOTO » oblige, je n’ai pas de photos de l’intérieur mais seulement de l’entrée et du jardin. Comme vous pouvez le voir, les moulures sont composées de petits bouts de miroirs reflétant le moindre rayon de lumière. Pour la petite histoire, au XII éme siècle les iraniens raffolaient de miroirs et les faisaient venir d’Europe. Malheureusement, ils arrivaient toujours brisés à destination, ce qui a donné l’idée d’utiliser les miettes telles des faillances pour chaque mur du palais. Ils n’allaient pas tout jeter non plus, faut pas déconner !

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Le tout renvoi une impression bling-bling qui n’est pas si déplaisante qu’on pourrait le croire. A l’intérieur, de grands salons avec 5 mètres de hauteur sous le plafond, des tapis gigantesques et un paquet de cadeaux diplomatiques anciens. La plupart en provenance d’Angleterre (horloges) et de France (sous-marin miniature de Jules Verne, couverts impériaux de Napoléon) ce qui prouve l’amitié d’antan entre nos deux pays. Ça Brille !
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Téhéran – 16h00
Téhéran, la ville aux deux visages… Durant mon séjour dans la capitale, je n’ai cessé de passer d’une contraction à une autre. Première soirée avec les anciens dignitaires du shah (fils du grand général zameerud) avec whisky et blackjack, mais face publique beaucoup plus prudente. On croit qu’il s’agit d’une ville à la ramasse mais elle est maître de l’appropriation du savoir, la culture du plan B, ici, c’est un cas d’école. Technologiquement ils sont quasiment aussi avancés qu’un pays européen avec beaucoup moins de moyens et de libertés. Et cette contradiction se perçoit dans plein de choses, rien à voir avec l’image manichéenne que nous avons du pays.
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17h35 :
Je monte dans mon taxi jaune en direction de l’aéroport. Il fait super chaux, j’ouvre la fenêtre qui couine. Les habitudes françaises oubliées, je sors mon paquet de clopes locales (Bahman), en propose une au chauffeur (histoire d’être sympa) et m’en grille une à mon tour. Bras adossé contre la fenêtre, clope au bec, un vrai plaisir ! Au bout de 30 minutes et 3 clopes, je suis toujours dans le taxi. Il faut savoir que Téhéran est une ville immense qui grandit extrêmement vite. Ça bouchonne et klaxonne de partout, il y en a pas un pour rattraper l’autre, chaque voiture roule au milieu de la route, sans clignotant :un vrai bordel ! Les queues de poissons n’ont pas l’air d’énerver mon pote chauffeur. Ajouter à cela les motos pétaradantes et les piétons suicidaires qui traversent n’ importe où et vous avez le topo !

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Au bout d’une heure, j’arrive enfin à l’aéroport. Je prends mon barda sur le dos et mon petit sac sur le ventre et hop je fonce vers la porte d’entrée. Merde je suis au mauvais terminal… Mon chauffeur est un vrai gus ! Je fonce en courant à l’autre terminal qui se trouve à 500 mètres, il me reste 15 minutes avant que l’avion ne décolle, c’est le rush ! Une crampe et un infarctus plus loin, j’arrive enfin au terminal B. Chose étrange, il y a deux portes d’entrée, une pour les hommes et une pour les femmes…

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Je prends la porte correspondante, et pose mes bagages sur le tapis roulant. Le militaire prend mon passeport et le regarde d’un air étonné. Il appelle son collègue pour lui montrer. Ce dernier l’air tout aussi étonné me regarde du coin de l’œil. Au bout de 30 secondes (c’est long 30 secondes) il me rend mon passeport et me demande dans un anglais approximatif « alone ? ». Je fais oui de la tête ; il sourit et me dit « welcome » en montrant son pouce. Apparemment ça ne doit pas être courant… Et ça sera comme ça à chaque fois, toujours sympas, toujours un mot gentil. Je reprends mes bagages et fonce à toute vitesse à la porte d’embarquement. Il reste à peine 5 minutes, tout juste de quoi prendre un jus de melon avant de décoller. #Kiff

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La suite la semaine prochaine !
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