En Août déjà, la situation avait empirée. J’avais trouvé un petit boulot de vendeur dans un traiteur italien sur les nouvelles berges… L’été parisien battait son plein, Facebook me balançait son flot régulier de photos pedo-jubilatoire de mes « amis » parti au soleil et moi je restais là comme un con avec mes foccacias à la mozza. Autant vous dire qu’après un été passé à sourire aux badauds-touristes, j’avais besoin d’emprunter leur place… besoin de faire un break, partir loin.

Partir pour oublier et retrouver cette sensation où tout vous échappe ; lorsque votre capacité d’adaptation est votre seul avantage. Etre l’inconnu, le touriste et l’étranger à la fois ; découvrir, rencontrer et suivre son instinct ; en un mot : partir. Pas trop loin car peu d’argent ni de temps, et pas trop près pour découvrir une culture suffisamment dépaysante.

Sur un coup de tête donc, je décide de prendre un billet d’avion A/R pour l’Iran. Pourquoi l’Iran ? Car ça reste un pays inconnu au bataillon sur lequel on trouve peu d’information et qui nous inspire une image plutôt flippante ; Presque trop flippante. Et pourtant … On se rend vite compte que c’est un pays à deux vitesses avec une nation chaleureuse et une culture oubliée. Bref, l’image que nous avons de ce pays est désastreuse et ne reflète en rien la réalité. Aller, en route !